« Oui, Mère Maria, apprend-nous de Te dire OUI, hier, aujourd’hui et demain,
Apprend-nous de Te dire OUI, ce jour, et toujours, jusqu’à la fin de nos jours »…
« Xin vâng Mẹ dạy con hai tiếng xin vâng. Hôm qua hôm nay va ngày mai
Xin vâng Mẹ dạy con hai tiếng xin vâng Hôm nay tương lai và suốt đời. »
Ces dernières paroles accompagnées à la guitare par Phu Nhi, un des grands-frères de l’Institut du Fleuve, terminent la Prière Quotidienne de l’association qui, en revanche, ouvrent la Fête de l’Anniversaire de notre Tonton Didelot et des 50 ans de la fondation de l’association.
Des chants, des prières, des sourires, des clins d’œil…une fête remplie de joie et de bonheur qui nous rappelle toutes les difficultés, les sacrifices et les chagrins de Tonton consacrés à l’association pour que chacun de nous puisse nous construire et/ou de nous reconstruire.
Tuân, un tout jeune marié et un heureux futur papa, nous a partagé son émouvant discours adressé à Tonton en mettant l’accent sur le rôle, les responsabilités, les inquiétudes…mais aussi les joies et les espoirs d’un père à son enfant, de ce qu’il attend… Tout ce qu’il ne connaissait pas auparavant, à l’époque où il était encore au foyer de Marcel Van à Montparnasse.
Et, comme chacun de nous, qui ne voit guère les soucis et les pensées du père.
Qui, à chaque instant de son existence, cherche à protéger son enfant, de le conseiller, de le soutenir dans les doutes et dans les peines.
Cinquante années se sont écoulées, de nombreuses générations de jeunes ont passé, des changements, des évolutions…l’association a participé à la réussite de beaucoup entre nous.
Indéniablement, certains ont « grandi », ont vraiment obtenu de bonnes situations sociales, une belle famille… Ces jeunes et moins jeunes, qui sont actuellement un peu partout dans le monde…et qui, pour la plupart, ont bien écouté, appliqué ses conseils, ne pouvaient oublier son regard rempli de compréhension, ses paroles débordantes d’amour et de compassion.
Comme dit un proverbe vietnamien : « Un enfant sans Père est comme une maison sans toit ».
Tonton, vous êtes notre toit, notre feuillage… Malgré les pluies, les vents, la chaleur…vous êtes toujours là, pour nous, pour nous voir « grandir ».
Et puis, n’importe où l’on va, on revient toujours chez soi, c’est bien là que l’on se raconte les souvenirs, que l’on se retrouve ou simplement pour vous dire : « Merci Tonton ! ». |
Huynh Van Minh et Vu Manh Hung