Edito – A propos du N° 13 de Novembre 81
| L’éditorial de René Péchard est prémonitoire : « Accueillis par la France, ils doivent aussi être accueillis par les Français » ! Il est souffrant au moment de la rencontre annuelle et je préside à sa place l’assemblée générale. Souffrant… mais certainement pas absent ! Le compte rendu financier laisse apparaître un déficit que « Tonton » impose car il ne supporte pas de laisser inemployé l’argent des donateurs alors que tant de détresses frappent à sa porte. Le colonel Remy[1], membre d’honneur s’est fait excuser.
La seconde partie de la revue relate la grande rencontre annuelle tenue cette année-là à Saint Laurent su Sèvres. Un repas (520 convives !), une cérémonie du Baci, une messe, un spectacle… surtout beaucoup de retrouvailles. L’association est une grande famille franco- asiatique qui partage ses joies et ses peines comme le montrent bien le carnet du jour et les échanges de courriers dont les plus émouvants viennent des camps de Thaïlande. On lira en particulier la lettre si digne d’un père de famille s’adressant à « Tonton Péchard » à la suite de son passage dans le camp de Sikew. Nous reviendrons sur tout cela.
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Jean-Claude Didelot
Fondateur de « Enfants du Mékong – France » Président de l’Institut du Fleuve |
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[1] Voir dans « Piété Filiale » page 160, la relation des circonstances de son entrée dans l’association. |
