En ligne cette semaine le numéro 11 de la revue. En ce mois de mars 1981, c’est le temps des boat people et l’essentiel est consacré au cinquième voyage de René Péchard dans les camps de réfugiés en Thaïlande.
On y trouve mention de sa visite à la maison de Bangkok des Missions Etrangères de Paris. Dix ans plus tard, passant là à mon tour, le père Jacquemin devait me confier que « Tonton » avait été : « calomnié jusqu’après sa mort par ceux qui s’étaient érigés en justiciers, n’admettant pas qu’ils aient pu se tromper[1] ». |
Aujourd’hui encore… Illustré de photos irréfutables, ce compte rendu fait une nouvelle fois justice de la rumeur selon laquelle René Péchard ne serait jamais entré dans les camps ![2]. Dans l’église en bambous construite par les réfugiés du camp de Kao I Dang, |
je trouverai après sa mort sa photo épinglée sur un pilier. Les pauvres – eux – savaient ce qu’ils lui devaient. Tout cela a été raconté dans « Piété Filiale ». Les photos annexées parlent d’elles-mêmes. |
En page15 de ce même numéro, un article qui préfigure les intuitions qui présideront vingt plus tard à la fondation de l’Institut du Fleuve., une annonce de la rencontre annuelle et un écho de la présence auprès de tonton de Hien … Nous en reparlerons.
Surtout, dans « le mot du Président », cette humble prière qu’il avait composée : « … Nous prenons la route Seigneur, pour travailler, souffrir, pleurer avec tous et avec Vous. Soutenez-nous Seigneur » …
Pas de mémoire. sans justice et vérité.
Jean-Claude Didelot
|