« Lettre à un jeune Français »
Ainsi René Péchard avait-il intitulé le court article en page 4 du N°10 de la revue que nous publions cette semaine. C’est sobre, c’est simple, c’est respectueux de son interlocuteur en ce qu’il ne le flatte pas… A vrai dire, sa vie était une réponse et en ce mois de décembre 1980, sa vie, c’est avant tout les camps de réfugiés en Thaïlande, c’est aussi l’accueil en France, en particulier celui des plus jeunes, sans sélection autre que celle des détresses. |
La revue s’en fait l’écho. On trouvera dans les livraisons précédentes, et dans celles à venir, le récit de ses missions dans les camps qu’il a tous visités (y compris celui de Sikiu, pourtant difficile d’accès). On trouvera aussi des nouvelles du foyer de Valence étroitement imbriqué dans la vie pourtant harassante de « tonton ». Relisant le récit que j’en fais dans ce même N°10, je retrouve avec émotion une ambiance faite de simplicité, de discrétion et d’efficacité qui a laissé dans le cœur de ceux qui l’ont connue une empreinte indélébile.
La lettre change, l’esprit demeure.
Jean-Claude Didelot |