René Péchard « L’un des enfants que j’avais accueillis a été tué lors de la prise de Xieng Khouang par les troupes communistes. Nous avions été séparés par les combats et l’enfant était resté au pensionnat, qui, malgré la guerre, continuait à fonctionner. Au cours de vacances passées dans un village peu éloigné de l’école, l’un des deux enfants s’est trouvé pris sous le feu croisé des mitrailleuses et il a été littéralement haché par les balles. Je m’étais beaucoup attaché à lui et sa disparition m’a bouleversé. » |
Jean-Claude Didelot : « Il s’appelait Ly et avait quatorze ans. Je ne l’ai pas connu – il a été tué avant que je rencontre René Péchard – mais j’ai sur mon bureau la photo d’un enfant au regard triste dont je suis l’un des derniers à connaître l’histoire. » Plus tard, je devais retrouver un article d’un périodique de l ‘époque qui évoque ce drame.