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Cette année, les « grands frères et sœurs », étudiants ou jeunes salariés, aînés de l’Institut du Fleuve, se sont chargés d’animer entièrement notre journée portes ouvertes de rentrée. Ainsi, les nouveaux étudiant(e)s (ils étaient plus de quatre cent à nous rendre visite), tout justes arrivés en France, ont-ils pu bénéficier en direct des conseils, des aides et des encouragements des plus anciens.
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Cette évolution entre bien dans l’esprit de notre vocation qui est d’épauler les initiatives des étudiants soucieux de profiter de leur séjour en France pour initier des projets de développement avec leur pays natal. L’accompagnement de ceux qui nous ont fait l’honneur de choisir notre pays pour poursuivre leurs études, est au premier rang de ces projets. Le vigoureux développement global des pays du Sud Est Asiatique, incite à privilégier un partenariat respectueux du principe de subsidiarité sur les « missions humanitaires » qui correspondaient à une époque. C’est aux acteurs naturels que sont les jeunes diplômés de retour dans leur patrie qu’incombe la responsabilité d’éradiquer les immenses zones de pauvreté qui subsistent. A nous de les épauler en leur donnant les moyens de poursuivre dignement leurs études, et, si besoin en leur apportant un soutien amical. Cette démarche est à la fois respectueuse des personnes et garante d’efficacité.
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La jeune communauté vietnamienne qui a pris totalement en charge cette journée du samedi 8 octobre nous encourage à persévérer dans la voie où nous nous sommes engagés après cinquante ans de compagnonnage avec cette partie du monde.
Jean-Claude Didelot
Président de l’Institut du Fleuve |
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