Nos amis trouveront par ailleurs le récit de la triste disparition de Dinh thi thu Hien, 22 ans, décédée à Montpellier.
Au-delà de la tristesse de ses camarades étudiants en France et de la grande douleur de sa famille à laquelle nous présentons nos sentiments de profonde compassion, c’est à une grande sérénité que nous sommes appelés tellement la communauté vietnamienne en France vient de nous donner un magnifique exemple de solidarité. En quelques heures, nous avons assisté à une mobilisation générale pour que ses cendres soient rapatriées dans la dignité auprès de sa famille et qu’une aide substantielle leur soit attribuée.
L’Institut du Fleuve, en assurant la gestion comptable des dons venus du monde entier, n’a fait que jouer un rôle secondaire, bien dans son esprit de service. Mais l’initiative, la collecte, l’organisation, a été entièrement le fait de ses camarades étudiantes et étudiants, dont la vie est pourtant souvent bien difficile.
Notre petite Hien a été le ferment d’une véritable communion. Avec la permission de ses parents, nous raconterons l’histoire emblématique de cette jeune fille venue suivre ses études dans notre pays. Puisse-t-elle ouvrir les cœurs, non seulement de la communauté vietnamienne- c’est déjà fait – mais aussi de cette terre étrangère pour elle, notre pays, la France.
Elles, ils, sont nombreux les jeunes étudiants asiatiques qui « galèrent » pour trouver une chambre, un repas, un sourire…
Jean-Claude Didelot
21 juin 2005
