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Du Vietnam à la France Après obtention de mon diplôme du Baccalauréat en 2002 au Vietnam, je me suis dirigé vers une université polytechnique à Hanoi, lors de cette première année d’études supérieures j’ai eu l’opportunité de pouvoir participer à un concours de la relation entre l’Université de Hanoi et l’Université de Paris XII et dont le premier prix permettait au gagnant de poursuivre sa formation de Génie Industriel et Maintenance (GIM) à l’IUT de Sénart. |
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A l’issu de ma formation, je suis rentré au Vietnam afin d’entrer dans la vie active. J’occupais le poste de technicien dans une société de constructions de pièces de maintenance mécanique mais je me rendis très vite compte de la différence d’utilisation des nouvelles technologies de communication et d’informatique (NTIC) , je rencontrais donc des difficultés à appliquer mes connaissances dans mon pays . Au bout de quelques mois, j’ai pris deux mois de vacances durant lesquels j’ai réalisé un tour du Vietnam. J’ai pu constater le potentiel des complexes hôteliers du pays mais le souci majeur est le manque de professionnalisme au niveau du management et diriger une entreprise. Ce voyage qui m’a permis de rencontrer des personnes du métier hôtelier, de découvrir ce nouveau métier. Cela faisait déjà quelques temps que j’étais passionné par la cuisine de part la profession de mon père qui est chef-cuisinier. J’ai donc décidé à la suite de ce voyage de revenir en France pour faire une formation dans l’hôtellerie et la restauration. Pourquoi la France ? Parce-que je connais sa culture viticole, l’art de la gastronomie française mais c’est également le pays où sont implantés les meilleurs complexes hôteliers au monde. De plus je parle français et j’ai gardé des relations de ma précédente venue en France, ce pays m’a apporté énormément au point de vue culturel et social c’est donc pour cela que j’ai choisi de revenir y faire mes études. Aujourd’hui, cela fait trois ans que je suis en hôtellerie-restauration, j’ai appris beaucoup de choses, j’ai bien amélioré mes connaissances notamment au niveau de produits que je ne connaissais pas. Sur mon chemin, j’ai eu la chance de croiser l’Institut du Fleuve et son fondateur, TONTON. «Il m’a beaucoup aidé, m’a donné des conseils autant professionnels que personnels, il est mon deuxième père». Dans les locaux de l’association, petits mais chaleureux du XVe arrondissement, j’y ai trouvé un lit, mais aussi une vraie famille, avec laquelle je reste en lien. Après trois années passées à Paris, je décide de quitter la capitale, qu’il trouve «trop stressée et trop chère», pour la Bretagne, où j’ai des amis. À Quimper, les gens sont super-sympas. J’adore l’accueil qu’ils m’ont fait, et j’aime l’identité bretonne. Après mon diplôme, au mois de juin, je compte chercher du travail dans la région pour continuer à me former. Et rentrer dans quelques années au Vietnam pour ouvrir un restaurant gastronomique avec mon père, avec des spécialités franco-vietnamiennes, inspirées aussi de la Bretagne. |
