Doan Quoc Anh

Category: Amis, Anciens 50

Quand j’écris ces paroles, ma grand-mère est partie très très loin. Ca m’arrive brusquement et jusqu’à ce moment je ne peux pas accepter cette vérité quand-même. J’ai pleuré beaucoup quand j’ai reçu l’annonce de mes parents. Ils le m’ont  dit après une semaine sa mort parce qu’ils avaient peur que j’étais choqué. Effectivement, je suis très choqué, très triste. J’ai perdu ma chère grand-mère que j’aime beaucoup par tout mon cœur, qui me nourrit, qui me soigne depuis j’avais 6 ans.

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Quand mon père a été en faillite, il devait partir très loin pour travailler aux chantiers et ma mère allait faire du commerce à la plage. Alors, je suis allé habiter avec mes grands-parents. C’était ma grand-mère qui m’a occupé, qui m’a donné des bons repas chaque jour. Elle m’a enseigné et m’a entrainé des bonnes choses, m’a montré des bienfaits pourque je deviendrais un bon garçon. Elle m’a soigné comme ma mère et m’a enseigné comme mon père. Je grandissais dans l’amour de ma grand-mère comme ça. Je ne peux pas oublier l’image dans laquelle chaque jour elle va au marché sous le soleil avec un chapeau conique et un sac à la main, puis elle fait  de la cuisine avec une visage ruisselant de sueur, elle m’évente et me couche pendant mon sommeil. Quand elle devait aller à l’hôpital pour chirurgie, elle m’a emmené  quand-même aller à la piscine, marcher dans le parc, acheter des glaces pour moi.  Quand je suis parti en France pour faire les études, elle m’a embrassé et a pleuré beaucoup, elle a dû séparer son petit-fils après 12 ans. Le Têt dernier, elle m’a envoyé deux vêtements chauds  pourque je ne suis pas froid en hiver. J’ai parti avec un rêve que je reviendrai un jour pour lui revaloir des bienfaits qu’elle a fait pour moi. Mais elle n’a pas pu m’attendre, elle est arrivée au paradis pour quitter les douleurs des maladies qu’elle a contractées depuis 25 ans. Elle a fermé ses yeux pourtant elle n’a pas encore vu son petit-fils la dernière fois. Partout je pense à elle tout du temps, chaque jour. Mes souvenirs reviennent tout dans ma tête. Je me cache souvent dans l’ombre pour pleurer tout seul. Je ne veux pas que les autres me voient à ce moment-là.

Mais désormais il faut que je sorte le trou, que je doive être plus énergique, plus puissant, que je doive faire tous mes efforts parce que ma grand-mère veut me voir comme ça. Je crois qu’au moment où je réussirai, ma grand-mère qui est sur le paradis me verra et sourira avec moi.

Maintenant, je ne veux lui dire que : « Grand-mama, JE T’AIME BEAUCOUP »

 

  

Quand mon père a été en faillite, il devait partir très loin pour travailler aux chantiers et ma mère allait faire du commerce à la plage. Alors, je suis allé habiter avec mes grands-parents. C’était ma grand-mère qui m’a occupé, qui m’a donné des bons repas chaque jour. Elle m’a enseigné et m’a entrainé des bonnes choses, m’a montré des bienfaits pourque je deviendrais un bon garçon. Elle m’a soigné comme ma mère et m’a enseigné comme mon père. Je grandissais dans l’amour de ma grand-mère comme ça. Je ne peux pas oublier l’image dans laquelle chaque jour elle va au marché sous le soleil avec un chapeau conique et un sac à la main, puis elle fait  de la cuisine avec une visage ruisselant de sueur, elle m’évente et me couche pendant mon sommeil. Quand elle devait aller à l’hôpital pour chirurgie, elle m’a emmené  quand-même aller à la piscine, marcher dans le parc, acheter des glaces pour moi.  Quand je suis parti en France pour faire les études, elle m’a embrassé et a pleuré beaucoup, elle a dû séparer son petit-fils après 12 ans. Le Têt dernier, elle m’a envoyé deux vêtements chauds  pourque je ne suis pas froid en hiver. J’ai parti avec un rêve que je reviendrai un jour pour lui revaloir des bienfaits qu’elle a fait pour moi. Mais elle n’a pas pu m’attendre, elle est arrivée au paradis pour quitter les douleurs des maladies qu’elle a contractées depuis 25 ans. Elle a fermé ses yeux pourtant elle n’a pas encore vu son petit-fils la dernière fois. Partout je pense à elle tout du temps, chaque jour. Mes souvenirs reviennent tout dans ma tête. Je me cache souvent dans l’ombre pour pleurer tout seul. Je ne veux pas que les autres me voient à ce moment-là.

Mais désormais il faut que je sorte le trou, que je doive être plus énergique, plus puissant, que je doive faire tous mes efforts parce que ma grand-mère veut me voir comme ça. Je crois qu’au moment où je réussirai, ma grand-mère qui est sur le paradis me verra et sourira avec moi.

Maintenant, je ne veux lui dire que : « Grand-mama, JE T’AIME BEAUCOUP »

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