NGUYEN Hai Dang, architecte

Category: Amis, Anciens 64
dang2 Ecole Nationale Supérieure d’Architecture de Versailles

Mél : ktsdang@gmail.com

Né le 18/03/1981

Ayant diplôme d’architecture au Vietnam, je voudrais encore faire des études supérieures dans un autre pays où l’architecture se développe très vite depuis des années, la France. Et après avoir terminé des cours de français au Vietnam, heureusement, j’ai eu l’occasion à m’inscrire à l’ENSA de Versailles, une des écoles les plus connues dans la région Parisienne. Cela me plaît en recevant cette nouvelle mais il m’a rendu aussi inquiété. Comment vivre en France ? Une question se pose dans ma tête, je n’ai pas beaucoup de connaissances de ce pays,  ce n’est pas facile du tout de vivre moi-même à l’étranger. De plus,  il est très difficile à trouver un foyer tout de suite après mon arrivée.

 

Rien n’est facile au début, j’ai cru que j’avais eu de la chance, j’ai une amie qui connais l’Institut du Fleuve, une association qui aide des jeunes en difficulté, notamment des jeunes Vietnamiens. Pour cette raison, j’ai eu l’occasion de faire connaissance avec Hung, et puis avec Monsieur Didelot. Grâce à eux, j’ai un logement pour passer de premiers jours. En outre, j’ai rencontré des vietnamiens très sympathiques vivant sous le même toit, 8 rue Villa Poirrier, qui m’ont enseigné de pas à pas. Des noms desquels que je me souviendrai à jamais, Phuc, Bach, Minh, Hai, Dai, Toan, Thanh, Tung, Manh, Ngoc, Huan, et surtout Hung et Monsieur Didelot. 

 

 

Je me rappelle le premier instant où j’ai rencontré Monsieur Didelot, un homme âgé avec un visage aimable, celui qui tout le monde appelle par un nom amical TonTon. J’étais bien touché quand il m’a dit qu’il m’aiderait et qu’il m’acceptait de m’abriter dans son foyer. Et lorsque j’étais là, c’est lui qui m’a renseigné ce qui est vrai et ce qui est faute comme un père qui donne des expériences de vie à son enfant, Hung m’a aidé pour faire des papiers, une mission me semble impossible à cause du manque des connaissances, Minh m’a faire comprendre mes lettres françaises, et madame Trimaille m’a donné des cours français qui m’a fait retirer des compétences perdues de langue.

 

 

Un mois s’est passé très vite chez Institut, j’ai trouvé un appartement et j’ai du y déménager. J’étais content de laisser ma place car j’ai compris que l’Institut devait aider encore d’autres qui sont plus jeunes, plus en difficulté et qu’il vaut mieux de vivre en moi-même. Le temps s’avance, maintenant, j’ai fini le premier semestre à l’école et j’ai aussi des camarades français et vietnamiens qui vivent partout en France mais l’institut me manque souvent. Je n’oublierai jamais des moments chez Institut. Je me promets d’aider l’institut quand j’ai des occasions car je lui considère comme une famille avec mes frères, mes sœurs et Tonton. Comme Hung, Minh, et d’autres enfants de l’institut, pour l’instant, j’aimerais aider les vietnamiens et vietnamiennes dans mes compétences pour serrer la solidarité entre les étudiants et pour amener de bonnes images de l’institut du Fleuve à l’autrui. Enfin, je voudrais remercier Tonton, Hung, Minh, des frères et des sœurs pour tout ce que vous avez fait.

 

 

NGUYEN Hai Dang

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