Nhu Nhi presentent le Gala au profit des victimes du Tsunami
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Je m’appelle Nguyen Phu Nhi, trente ans, et j’ai eu la chance d’avoir grandi à Montparnasse entre 91 et 98. Mais surtout j’ai beaucoup de chance d’avoir croisé le chemin de l’oncle Jean Claude, une rencontre qui a tout modifié le cours de ma vie. Il est toujours difficile de résumer ces années de bonheur en une trentaine de lignes, ou sur une page de lettre. Il y a plein de souvenirs, de Noel, de Nouvel an, de fetes d’anniversaire, de messes, de prières du soir, de rencontres, de voyages, de réussites scolaires, universitaires etc. Autant de souvenir qu’une famille nombreuse d’une dizaine d’enfants puisse se raconter autour d’un feu de bois. Si je n’ai pas rencontré oncle Jean Claude, probablement je serais aujourd’hui un gars paumé, finissant probablement un certificat d’étude quelconque, mais surtout promenant une existence ordinaire, sans contribution à la société. Avec ses mots, ses encouragements, son attention, on se sent écouté, compris, aimé, et tout cela vous donna de l’espoir, de l’aile à vos motivations. Je quittais le Viet Nam en classe second, j’ai du tout recommencer ici en France passant des test de jour en jour pour finir en quatrième, puis troisième |
Un bac S en poche, puis des études de médecine non réussies et des études en école de commerce. Tout ceci avec de l’aide des professeurs bénévoles, je pense à Gilles (professeur anglais), Pierre Rivière( Physique), Hervé, et à oncle Jean Claude (français, philo, et en méthodologie de travail), avec de bons plats mijotés par ma tante et Mme Dang. Aujourd’hui je suis Business Analyst au siège d’une société de distribution, numéro un européen dans son secteur, je suis également officier de réserve dans la Marine. |
ecole navale Mai 2002
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Marié, deux enfants, ayant un petit chez soi et un moyen de locomotion, je peux dire que j’ai atteint mes objectifs. Mais surtout, l’impulsion à l’enrichissement spirituel donné par Jean Claude demeure et me rappelle tous les jours le devoir de porter le flambeau et de continuer dans la voie d’aider autrui. Il viendra peut être plus tard le moment de le passer. Je suis conscient d’avoir parcouru un long chemin, mais l’avenir est encore devant moi, si c’est à refaire ce chemin, je le referai, tellement il est agréable, délicieux à coté de ces êtres chers, faisant partie de la famille. |
Note :