Nguyen Quang Huy

Category: Amis, Anciens 37

 

Chaque fois j’ai l’occasion de passer par Paris, j’essaie toujours de rendre visite à l’Institut du Fleuve où se trouve mes amis-mes frères, et notre Tonton bien aimé – Jean Claude Didelot. Je connais l’Institut depuis un bout de temps qui peut se mesurer en échelle de décennie, c’est aussi la durée de temps que je connais Tonton. Une personne respectée, respectable et je crois que son plus grand bonheur dans la vie est de donner, partager sans mesurer. PAY_4486

 

Sur mon chemin de vie de la jeunesse passant de l’adolescence à l’âge d’adulte autonome, il fait partie des personnes qui laissait le plus de traces de pas près des miens…Je ne vais pas vous dire que je ne peux pas réussir ma vie si je ne l’ai pas rencontré ; mais, sans cette rencontre, ma vie aurait été évoluée autrement. Peut-être que je ne peux pas trouver un travail que rêvaient tous les étudiants, sans parler couramment le français, sans le petit carnet de texte et le « petit texte par jour avec maximum 3 fautes d’orthographe et/ou de grammaires » que Tonton me demandait encore en rigolant chaque fois où je passais le voir. Je n’aurai pas confiant en moi en parlant devant plusieurs personnes s’il ne me répétait pas tous les jours que « toi, tu as de bonnes qualité, mais tu es discret, tu vas gagner sur la distance ». Peut-être que je serais un simple financier qui ne s’intéresse que de parler de la prime et du bonus et quand on me demande de citer le nom des derniers romans que j’ai lu récemment, je ne peux citer qu’un seul après de longues minutes de réflexion…Je peux écrire des pages et des pages d’anecdotes similaires et chacun est plus ou moins, d’une façon a une autre avoir l’emprunt de Tonton Didelot.

 

C’était pendant l’hiver, il y a déjà quelques années, je connaissais l’Institut du Fleuve étant venu prendre des cours de français avec un professeur de langue retraité. Rapidement, l’Institut et son Président, Tonton Didelot me faisaient sentir la chaleur familiale qui me manquait depuis que j’ai quitté ma famille, loin de mon pays et que seuls les souvenirs me berçaient dans mes rêves…

 

Naturellement, je me suis intéressé a la vocation de l’Institut, c’est de monter des projets humanitaires afin de donner aux genres pauvres dans les pays du Sud Est Asiatique d’avoir une vie moins pénible, mais aussi d’accompagner des étudiants venant de ces pays dans leur poursuite d’études universitaires en France. Comme pour tous les autres jeunes de l’Institut, Tonton est particulièrement attentif au bien-être de la vie quotidienne : les études, le logement, les papiers administratifs ; voire même, parfois, un peu plus souvent, des histoires de cœur avec des copines… Il me donnait des conseils, de l’encouragement et des suggestions à chaque fois où je me retrouvais dans les difficultés, quel que soit le domaine ou la situation…

 

Or, le temps passe vite, j’ai terminé mes études en Finance avec un résultat acceptable et trouvé un bon travail dans une banque Anglaise après un stage de longue durée. Et un jour, il y avait 2 ans, quand une belle opportunité m’est arrivée, j’ai rapidement décidé de prendre ce nouveau challenge, d’aller en Allemagne travailler dans une banque Américaine en tant qu’Analyste de Portefeuille. Pour l’instant, je suis assez content de ma vie, réaliser les souhaits que j’avais depuis toujours…Mais je continue toujours de chercher un sens pour ma vie, à la recherche d’une paix intérieure. Encore une fois, je sais qui est la personne sur qui je pourrai compter pour m’aider à trouver la réponse. La personne que j’ai autant de respect que mon propre père.

 

Nguyen Quang Huy

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