Pham Trung Thanh

Je m’appelle Trung Thanh PHAM, 26 ans, diplômé en Master d’Audit et de Gestion à l’INSEEC Paris. Je viens de Hanoi – Vietnam depuis 13 Octobre 2003, à l’âge de 19 ans. Après plus de sept ans d’études en France, j’ai reçu beaucoup d’aides de l’Institut du Fleuve qui est une deuxième famille pour moi.

Je me permets d’écrire quelques mots avant de mon départ définitif au Vietnam.

Tout d’abord pour vous raconter mon histoire passée en France :

Après l’arrivée du Vietnam par avion, j’avais heureusement à l’époque ma grande sœur qui a été installée à Paris. Elle m’a soutenu dans la vie quotidienne financement et celle qui m’a présenté à Monsieur Jean-Claude DIDELOT, Président de l’Institut du Fleuve et PDG des éditions du Jubilé et Sarment, qu’on appelle toujours « Tonton ».

les trois premières années n’étaient vraiment pas faciles. Car je me suis rendu compte que ma préparation de la langue française qui n’était pas du tout assez pour poursuivre mes études supérieures. J’ai dû m’inscrire dans une école de langue (comme tous les autres étudiants non-bilingue venus du Vietnam ont fait à ce moment là) afin de passer le TCF (Test de connaissance du français où j’ai eu 8/20 de note d’écrite et plus de 250/500 points de notes de compréhension et grammaire qui sont assez favorables pour un étudiant étranger venu en France depuis  4 mois. Cette réussite est adressée à mon cher « Tonton », celui m’a appris une méthode efficace pour apprendre le français) pour compléter les dossiers de l’inscription dans les universités à Paris. Mais quand j’ai aperçu les réponses des universités, encore une fois, je me suis aperçu que mon français n’est pas encore au point pour étudier dans le système d’éducation francophone. Et dans ce moment là très déçu, j’ai eu une proposition de « Tonton » de changer de voie d’étude, c’est-à-dire, de  m’inscrire dans un lycée afin de poursuivre les études du premier cycle avec un BTS (Brevet de Technique Supérieure).  Cette décision a été prise juste avant la clôture des élèves pour l’année scolaire 2004-2005.

Mais encore une fois, je rencontrai les nouveaux obstacles dans cette voie. Mes trois ans préparés mon BTS  avec une mauvaise habitude fondée pendant l’année de préparation du départ en France (Paresseux, séché les cours, ainsi que les difficultés rencontrées dans la vie financière et quotidienne), je n’ai validé que trois unités d’études sur cinq. Etonnement, « Tonton » était toujours là pour m’encourager et m’aider (M’héberger avec les autres frères des 8 villas Poirier) à retrouver mon goût de travailler et d’étudier. Je me suis inscrit ensuite à une école de commerce en alternance. À partir du moment là, quand je commençai à travailler dans une vraie entreprise (Chez Complétel  – Numéricable), j’ai  été vraiment basculé sur une vie plus professionnelle et sérieuse. J’ai perçu que tous les conseils donnés pendant les trois années précédentes par « Tonton » ne seraient réalisés avec un travail sérieux et régulier par moi-même.

Trois ans après, je suis maintenant diplômé en Master d’Audit et de Gestion à l’INSEEC, une école de commerce assez réputée à Paris.

Et puis d’adresser à vous les jeunes vietnamiens qui sont actuellement logés et aidés par l’Institut du Fleuve :

Je ne vous connais pas assez pour donner les conseils personnels. Mais je vous suggère avec très forte recommandation de suivre et respecter les très bons conseils de notre cher « Tonton DIDELOT » celui que je considère comme mon deuxième père. Cet homme extraordinaire qui est entrain de se battre pour vous garder notre maison au 8 villa Poirier afin de vous aider de continuer vos études en France. Soyez toujours disponible à son côté quand il a besoin de vous ! Car seulement notre solidarité pourrait faire reculer nos ennemies !

Je vous souhaite une très bonne continuation dans vos études et vos vies personnelles.

Enfin, un très grand remerciement à « Tonton » et ainsi aux anciens frères (Anh Minh, anh Hung…).

Que Notre Dieu  garde sur vous !!!

Paris, 11 mai 2011

Trung Thanh PHAM

P/S : Je ne suis pas encore parti mais vous me manquez déjà. Remarquez une petite chose que : « Peut-être je suis loin géographiquement mais je prie toujours pour vous ! ».